L'adolescente avait encore du mal à s'adapter à ce nouvel univers. Il n'y avait pas longtemps, elle vivait encore avec ses parents dans le domaine familial, entourée d'animaux. Elle était dorénavant seule, face à l'immensité de cette école privée. Les élèves la dégoûtait, elles étaient toutes sans exception, plus mauvaises les unes que les autres. Bon d'accord, elles n'étaient pas totalement toutes pareilles, mais à quelques exceptions près, elles l'étaient. La blondinette s'était de nouveau insolée des autres élèves de sa classe, dans sa chambre. « Je ne comprends vraiment pas.. » murmura-t-elle, dans la totalement incompréhension. Elle fixait depuis un moment le miroir dans le blanc de ses yeux, essayant de savoir ce qui aurait poussé ses parents à la conduire dans cette école. La jeune mère savait très bien que la santé de son enfant était fragile, et qu'elle risquait d'un moment à l'autre rechuter à cause du changement climatique, ou d'un stupide accident. Et pourtant, elle avait tout de même inscrite dans cette école. Le bruit de la porte vint la sortir de ses pensées.

« Tomoe ? Que faites-vous là ? » questionna-t-elle, en se questionnant sur l'origine de sa présence. Elle détourna son regard, pour le déposer sur celui du majordome, qui était adossé contre la porte de la chambre. La blondinette se redressa, afin d'aller le rejoindre devant la porte d'entrée. Il y avait tellement de questions qui lui trottait la tête en ce moment, qu'elle n'était pas en mesure de discerner le vrai du faux. Elle aurait aimé être dans une école normale, sans majordome, ayant un mixte d'élèves féminins et masculins, et pouvoir mener une vie normale, sans s'inquiéter de l'impression qu'on donnait aux autres. « Croyez-vous, que.. mes parents m'ont envoyé ici, pour se débarrasser de moi, Tomoe ? » La belle blonde se sentait comme prisonnière d'une maison doré, ou elle ne pouvait pas s'envoler, et devait rester ici pour se faire pardonner de n'être pas comme les autres, mais « malade ». Il était rare que la jolie demoiselle se sente à sa place dans l'immensité de ce monde vaste, et effrayant qui ne cessait de l'enfermer dans « sa cage dorée ». Hana retourna vaquer à son occupation de toute à l'heure.