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Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬ Mégane & Judas

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Cotoyen

Judas A. Hawkins
Judas A. Hawkins

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MessageSujet: Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬ Mégane & Judas Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬  Mégane & Judas EmptyMer 6 Fév - 12:46




Ne pleure pas ton chagrin est le mien
Ne pleure pas les autres ne me font plus rien

Megane & Judas

Pourquoi avait-il fait cela ? Judas Hawkins était-il suicidaire ? Cela pourrait expliquer bien des choses cela dit, mais la vérité était assez différente. La rue s'agitait et il était là, allongé sur le toit de cette voiture, il avait bien rit cinq petites minutes, mais ses poumons dans le choc étaient quelques peu secoués et l'oxygène manquait. Il y avait tellement de choses qu'il voulait faire avant de mourir, alors pourquoi ce geste inconscient ? Mais c'était juste un jeu pour lui, ça n'était pas important, s'il avait envie de sauter, il le ferait. Il avait senti la proximité de la mort à ses cotés et il s'en sortait encore plus vivant et cruel. Pourquoi n'aurait-il pas le droit de sauter si c'était ce qu'il avait envie de faire ? Parce que ça ne se faisait pas ? Parce que c'était mal vu ? Mais il s'en fichait de ce que l'on disait, il faisait ce que bon, ou plutôt mauvais lui semblait. Personne ne pouvait le comprendre, tous tenaient à la vie et ils ne comprenaient pas qu'il puisse s'en foutre de la sorte. La vie était la chose la plus précieuse aux yeux de tous, pour Judas elle n'était rien. Il échappait aux questions des policiers pour quelques heures, il échappait à leur violence et à la privation d'antalgiques. La pire des douleurs était cette douleur interne mais on n'en voyait rien parce qu'il masquait tout derrière des éclats de rire violents et des injures qui ne faisaient que prolonger sa détention et sa douleur. Des migraines si violentes qu'il ferait pour ainsi dire n'importe quoi pour les fuir, ainsi accidenté, il aurait probablement une prescription qui lui permettrait d'avoir des médicaments malgré tout. Voila, ce qui semblait être stupide aux yeux de tous prenait enfin une réelle logique. Il ne sentait plus rien, c'était véritablement agréable. C'était un peu comme un avant gout avant que cette tumeur la gagne et le transforme en légume, finalement Judas ne trouvait pas cela si horrible et il avait encore moins peur.

Il ouvrait lentement les paupières, le paysage défilait, il était allongé et pourtant son corps courrait. On le poussait du parking vers l'hôpital, il les observait tous, on l'interrogeait, les sons venaient jusqu'à ses oreilles mais il n'en comprenait rien, c'était quelqu peu deformé et lointain. Il voulait leur dire d'aller se faire foutre lorsqu'il se rendait compte qu'il était tout simplement intubé, l'infirmière souriait en lui caressant les cheveux. Pourtant il voyait qu'elle avait peur et pas uniquement qu'il meure, mais elle avait peur de lui. Il fermait à nouveau les yeux, voir ce monde qui ne voulait pas de lui l'épuisait et était sans intérêt à ses yeux. Il ouvrait à nouveau les paupières, ses voies respiratoire étaient dégagées, ses yeux balayaient la salle où il était seul. Perfusé au bras gauche, il soupirait et tentait de se redresser lorsqu'il se rendait compte qu'il était juste attaché par ses sangles à ce foutu lit, il s'énervait quelques instants faisant tomber la pince accrochée à son index qui prenait son pouls qui tombait immédiatement à zéro, il était mort d’après ce stupide appareil qui clignotait dans tous les sens. On se précipitait tout à coup dans sa chambre, une infirmière l'obligeait à s'allonger, il ne comprenait pas et se sentait assez perdue. Trop d'antalgique tue l'antalgique. « Madame, les visites sont interdites dans le service des urgences. » Disait l'infirmière, Judas apercevait Mégane juste là. Était-elle sérieuse ? Elle était venue jusqu'ici pour lui ? Pourquoi faire ? Il n'avait pas besoin d'elle. Et elle avait encore moins besoin de lui. Une discussion en suivait, il n'arrivait pas à tout écouter et d'ailleurs ça ne l'intéressait pas. Il soupirait quand il sentait qu'elle était assise à coté de lui. « Si tu es venue jusqu'ici pour me faire la morale tu perds ton temps. » Lâchait-il finalement en tirant encore sur la contention que le médecin avait prescrit pour l'immobiliser, protocole habituel pour les tentatives de suicide et surtout pour les criminels et personnes dangereuses ou potentiellement dangereuses. Il soupirait agacé d'être ainsi attaché comme un vulgaire animal. Il devait avouer avoir trouvé cela assez amusant, mais ce fut de court terme, un peu comme tout cela avait fini par provoquer chez lui l'ennui. Mais il avait vécu cette nouvelle expérience, cette décharge d'adrénaline, c'était tellement merveilleux. Finalement il aurait tout fait avant de mourir. Tout sauf aimer, être aimé et avoir des enfants. Ce qui en principe est la chose principale d'une vie, est-ce que ça lui manquait ? Il se sentait seul certes, mais il ne pouvait pas se plaindre d'être la victime de lui-même, n'est-ce pas ? Il était tellement aveugle qu'il refusait de voir que l'on pouvait l'aimer tel qu'il était, à ses yeux ils voulaient tous le changer, faire de lui quelqu'un de bien et de raison mais il ne le serait jamais. Il posait ses yeux sur sa perfusion, qu'est-ce qu'on lui injectait ? Il se sentait dans un état totalement second, était-ce... Des antalgiques ? De la morphine ? Ils allaient le tuer s'ils ne jetaient pas un coup d'oeil à ses affaires, si la poche se vidait dans ses veines, il était foutu. Mais dans cet hôpital il n'y avait que des incompétents et aucun n'avait véritablement envie de lui sauver la vie, probablement n'était-ce pas plus mal, c'était peut-être le moment, il avait trop défiait la mort. « Ou si tu as besoin de l'entendre dire pour te donner bonne conscience : Ce n'est pas de ta faute. » Il voulait lui balancer davantage de méchanceté au visage, mais il se sentait trop épuisé pour cela, il n'essayait plus de forcer sur la contention, ses gestes étaient devenu bien imprécis comme s'il se paralysait sur place, c'était étrange. Est-ce que cela lui arrivait vraiment ou n'était-ce qu'une illusion ? Une conséquence du surdosage ? Il ne savait pas, s'il devait mourir là, comme ça, c'était si reposant... Il n'avait plus mal à tête, sa zone cérébrale de l'agressivité était au repos, c'était doux de ne plus se sentir en colère, il s'en foutait juste de tout. Il ne voulait plus être méchant, il était juste calme pour la première fois. Il était là sans l'être. Ses iris bleus la fixaient mais il ne semblait pas même la voir, il savait qu'elle était là mais il était aveuglé par la fatigue. « Je n'ai plus mal. » soufflait-il en dessinant un léger sourire sur ses lèvres tout en fermant les yeux, il remuait doucement son index mais il ne le sentait pas, il perdait toute sensibilité et c'était pour ainsi dire extraordinaire car il n'avait plus mal. Il voulait dormir, il était tellement bien qu'il ne voulait plus se réveiller.

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Mégane V. Montgomery
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MessageSujet: Re: Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬ Mégane & Judas Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬  Mégane & Judas EmptyMer 6 Fév - 19:37



Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien

Il avait sauté... par la fenêtre. Sa fenêtre a elle ! Comme si une chute de deux étages ce n'était rien, comme s'il n'avait rien à perdre, était-il fou ? Inconscient pour faire une telle chose ? Pensé t-ils où personne ne s’inquiéterait pour lui . Il avait tort. De la colère et de l’inquiétude voila ce que ressentait Mégane, la professeur avait enfilé son manteau, attraper les clés de son jaguar, fermées son appartement et envoyé balader sa voisine qui ne tarissait plus les questions. "Je vous emmerde !" avait-elle lâché. Cela avait suffi pour que la vielle choquée fasse demi-tour pour rentrer chez elle. Au moins, elle n'irait plus fouiner du côté de chez Meg. La jeune femme donna s'acharna sur l’ascenseur toujours trop lent à son gout, elle attendit quand même et poussa le couple en dehors de la cabine pour se retrouver le plus rapidement possible au parking. Une fois installée dans sa voiture, Mégane fit vibrer son moteur et sortit du sous-sol, une fois dans la rue elle accéléra un grand coup. Les pompiers l'avaient déjà emmenés, il devait être en train de s'occuper de lui, ils étaient entre des mains compétentes, non . La jeune femme n'en savait rien et vu tout le sang qu'avait perdu son amant, elle craignait que le pire arrive, elle rouler sans se préoccuper des limitations de vitesse, son portable sonna elle lut l'écran sur son smartphone : "John". Il attendrait, ils allaient tous attendre car, il y avait des priorités dans la vie et pour l'instant c'était Judas.
Arrivée vers l’hôpital, elle se gara vite fait.Ses stilettos claquées sur le sol blanc de l’hôpital, comme toujours il n'y avait personne à l’accueil mais, elles allaient bouger car Meg ne cessait pas d'appuyer sur la petite cloche. D'une certaine façon ça l'amusait et puis, elle était pressée d'avoir des nouvelles. Enfin, une secrétaire arrivait sans doute agacée par les manières énergiques de la prof, qui la salua rapidement et lui demanda la chambre de Judas. Pour se débarrasser d'elle, la secrétaire lui indiqua la chambre mais, lui fit comprendre qu'il était avec les médecins et les infirmières pour le moment. Mégane la remercia et prit le couloir indiqua par la dame. Une chaise était libre, elle posa ses affaires et attendit, ce fut long, très long, Meg eut le temps de s'assoupir, quand elle ouvrit les yeux Judas et une infirmière se trouvait dans la chambre. Son amant dormait encore, le voir dans un si sale état la rendait malade, quand l’infirmière sortit de la chambre, Meg lui demanda des nouvelles. Il était solide, il s'en sortirait du moment qu'il ne pas bouger " enfin avec ce qu'ils lui ont mis ça ne risque pas." De quoi ? La professeur ne pouvait pas aller le voir pour l'instant, ordre des médecins. C'était le moment d'aller se chercher un café serré, le genre de café que la jeune femme ne buvait que le lundi matin avant de débuter sa semaine de cours, enfin, là c'était l'exception à la règle car, c'était samedi.

Vers le distributeur, Mégane put voire toutes les personnes qui affichaient les mêmes signes de nervosité qu'elle, des parents, un homme, des vieillards est parmi eux, des blouses blanches propres mais, pas très accueillant. Fichu endroit ! Cliniques, hôpitaux, c'était la même chose, miss Montgomery n'aimait pas les endroits, cela lui rappelait les visites qu'elle faisait avec son père quand sa mère était malade. Café en mains, la belle repartit prendre sa place, un aide-soignant une la délicatesse de lui apporter des magazines, au moins un qui était aimable. L'attente fut longue, le gobelet en plastique de Meg était vide quand, soudain, le biper de la chambre se mit à sonner, la jeune femme se leva en voyant une infirmière courir vers la chambre, elle laissa la porte ouverte et Mégane en profita pour rentrer malgré les protestations de l’infirmière. « Madame, les visites sont interdites dans le service des urgences. » Mais, ils allaient la lâcher à la fin . «Ça fait des heures que j'attends de le voir alors, interdit ou pas si vous me laissez pas cinq minutes je m'arrangerai pour que vous vous faire renvoyer !» « Rester polie madame, je ne vous permets pas de ... » Visiblement, la jeune blonde ne comprenait pas l'urgence de la situation. « Plutôt que de jacasser faites votre travail autrement j'aurais vraiment une bonne raison de vous faire renvoyée ! » Vu le ton autoritaire de la brune, la blonde retourna à son patient. Még put enfin prendre place sur la chaise disponible dans la chambre malheureusement, elle était aussi dure que celle du couloir. Judas était attaché, une sorte de camisole ou autres qui l’empêchaient de prendre la fuite. En sentant la présence de la professeur il prit la parole, lui faire la morale ? « Je fais la morale à des élèves pas à des adultes aussi inconscients soient leurs actes. » Judas s'agitait, l’infirmière était nerveuse, Mégane vit la crainte dans le regard de la jeune blonde, elle avait peur de son patient, en même temps quand un patient arrive avec les bras liés c'est qu'il soit suicidaire, soit dangereux et vu l'agitation de Judas, l’infirmière pouvait le qualifier de dangereux. La professeur lâcha un soupir, elle ne vit pas toute de suite la jeune blonde en train drogué son amant, qui lui fit savoir que ce n'était pas de sa faute d'une voix très calme. Még déjà bien assez énervée, fatiguée, de peur de s’emportait, elle se leva et lui tourna le dos. Sa dernière phrase était à peine audible et c'est qui alerta l'amante qui fit volte-face pour voir l'état second de Judas. Le sang de la brune ne fit qu'un tour, trop de fatigue, trop d'énervement, sa colère éclata tel un orage d'été: violent, sec, surprenant mais, surtout dangereux. « Que faites-vous ? » Surprise par la soudaine impulsivité de la visiteuse l’infirmière sursauta: « C'est simplement pour.. » D'un geste, Még la stoppa dans sa conversation: « Non je vais vous dire ce que vous allez faire, vous allez chercher un médecin qualifié qui va rattraper vos erreurs car, votre patient prend des sortes de pilules et vous insignifiante que vous soyez vous lui remettez une dose pour le tenir tranquille. Après avoir appeler un médecin, vous allez éviter de croiser mon chemin au risque de finir vos jours, en tant que serveuse dans un bar malfamé. » . L’infirmière se rendant compte de son erreur partit précipitamment exécutée les ordres de Mégane. Des incapables, voila ce qu'ils étaient tous, sortant de la chambre, un médecin arriva pour venir ausculter Judas, se tournant vers la brune, il lui demanda si elle savait quelles sortes de médicaments prenait son amant. « Des antalgiques... je crois, j'en suis pas sûr enfin, il garde tout dans sa veste. » L'expression du médecin était impassible, impossible donc de savoir si l’infirmière avait fait une erreur ou non.
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MessageSujet: Re: Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬ Mégane & Judas Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬  Mégane & Judas EmptyJeu 7 Fév - 19:07




Ne pleure pas ton chagrin est le mien
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Megane & Judas

Il était comme allongé sur un petit nuage, sur un tas de coton et son corps lui-même devenait du coton, il fermait doucement les yeux, allait-il faire un rêve ou partir véritablement ? Pourquoi cette sensation de douceur ? Le paradis existait-il vraiment ? Non c'était impossible, d'ailleurs même si cela pouvait bien exister il n'irait certainement pas se reposer dans ce ciel paisible, il irait croupir dans les flammes de l'enfer. Il n'avait pas sa place au paradis, il avait tué. C'était un meurtrier et il avait prit du plaisir à tuer ces gens. Si c'était à refaire, il recommencerait. Finalement c'était comme si son âme était déjà vendue d'avance au diable, il était juste en sursis sur terre. Est-ce que Megan était là ? Est-ce qu'elle allait le regarder mourir ? Qu'est-ce que cela pouvait bien faire ? De toute façon il allait mourir tôt ou tard, il était condamné à ce destin tragique et aucune larme ne pourrait le guérir, il allait mourir plus tôt que la normale, il ne saurait jamais ce que c'est que d'avoir des enfants, de les voir grandir et de se voir vieillir. Il était jeune, le trentaine passée, mais il était jeune. Il vivait encore, il ne connaîtra jamais la sensation de vieillir, la sensation d'être emplit d'expérience. Son coté rebelle ne mourra pas avec le temps, il mourrait avec lui. Jamais il ne serait sage et pourrait peut-être jamais se repentir. Il allait mourir et il était en colère contre le monde entier, mais allongé dans ce lit d'hôpital, il ne sentait plus rien et la colère était apaisée. Il n'avait pas peur de la mort, il c'était senti en colère, et maintenant il ne sentait plus rien. Judas ouvrait doucement les yeux, il sentait une main sur son épaule l'agiter, il cherchait du regard ce qu'il se passait autour de lui, pourquoi ne le laissons pas dormir ? Les secousses se faisaient plus fortes et il les sentait de moins en moins. Le médecin avait clampé la perfusion et on avait cessé de le droguer, il était à quelques miligrammes de l'overdose, mais il se sentait super bien. « Judas, regardez moi. » Une faible lueur devant ses yeux, mais celle-ci allait beaucoup trop vite pour qu'il n'arrive à la suivre, les pupilles dilatées l'infirmière émergeait enfin de la veste de l'homme en brandissant les cachets de celui-ci « Il a prit du Fentanyl® docteur ! » Le médecin lui ordonnait d'aller chercher du Naxolone, l'antidote du Fentanyl. Le Fentanyl était un morphinique assez puissant de pallier 3 et l'ajout de morphine provoquait un surdosage des plus dangereux ! Elle partait en courant en direction de la pharmacie, tandis que le médecin interpellait encore Judas « Judas, regardez moi. Pourquoi avez-vous prit ces médicaments ? » Le médecin tentait ainsi de tirer une réponse de l'homme sur sa tentative de suicide, voulant quelque peu abuser de l'état second de Judas mais c'était surtout une diversion pour le garder éveiller « Parce que j'ai mal. » soufflait l'homme exténué. « Qu'est-ce qui vous fait mal Judas ? Il ne faut pas prendre de médicament comme cela, c'est dangereux. » Le quiproquo entre les deux hommes était digne des plus grandes comédie, mais la réplique de Judas transformait cette comédie en tragédie « Qu'est-ce que vous racontez ? J'ai fais ça... Parce que je suis malade... » il avait du mal à se concentrer, il voulait juste dormir, pourquoi est-ce qu'on l'empêchait en lui posant des questions ridicules ?Un silence se marquait. L'infirmière arrivait et elle changeait la tubulure de sa perfusion pour lui administrer l'antidote. Le médecin au pied du lit ouvrait le dossier medecal. Aucun antécédent, aucune maladie. « Monsieur Hawkins, quelle est votre maladie ? Rien n'est mentionné dans votre dossier. » L'infirmière se sauvait, moins elle passait du temps avec cet homme dangereux, mieux elle se sauvait. C'était là une bien piètre infirmière. « Allez vous faire foutre. » soufflait-il en refermant les yeux, comme une dernière pulsion de colère avant de se laisser aller à sa fatigue car ce rappel à ce diagnostique lui donnait juste envie de vomir, de détruire, de brûler...

Deux longues heures s'étaient écoulées et la réceptionniste n'avait rien trouvé au sujet d'Hawkins. Et pour cause, lors de sa première visite à l'hôpital il avait été présenté sous le nom de jeune femme de son épouse afin d'être traité comme un roi et il avait gardé cette fausse identité pour garder son anonymat d'une certaine façon. Ils ne sauront rien et il ne dirait rien. C'était son droit, il le savait. Doucement il ouvrait les yeux, la lumière au contact de ses pupilles encore dilatées le fit remuer légèrement la tête à la recherche d'obscurité qu'il ne trouverait pas. La contention avait été retirée et il était davantage libre de ses mouvements. Son regard se posait sur Mégane assise sur le fauteuil à coté de son lit, elle semblait ne pas vraiment savoir comment l'aborder et lui ne se souvenait pas. Elle était entrée alors qu'on le perfusait, il l'avait envoyé baladé puis... Plus rien... Le néant. « Mégane ? » demandait-il tandis que son regard azuré ne parvenait pas à rester fixé sur elle sous l'effet de la lumière qui le forçait à agiter quelque peu ses pupilles avec nervosité « Monsieur Hawkins ? » Interrogeait l'infirmière de nuit avec un sourire rassurant, sa voix aiguë lui transperçait les tympans, le son était amplifié dans sa tête et c'était une douleur sans nom. L'homme plaquait ses mains sur ses tempes en poussant un hurlement de douleur plus qu'intense, il se pliait et la douleur aux cotes n'était rien à coté de ce qu'il se passait dans sa tête. Allait-il seulement sortir de cet endroit ? Il avait oublié à quel point les hôpitaux étaient monstrueux, il n'était pas un rat de laboratoire et personne ne découperait son cerveaux avant qu'il ne soit mort, ils pouvaient bien attendre trois ans pour ça, non ? L'infirmière ne comprenait pas, et l'appelait encore pour comprendre ce qu'il avait « Arrêtez d'hurler ! Arrêtez ! Arrêtez ! » Son coeur battait à vive allure, l'infirmière tentait de le rassurer mais elle faisait pire que bien. Elle n'hurlait pas, mais parler haut suffisait pour le faire souffrir de la sorte, est-ce qu'elle le faisait exprès ? Voulait-elle le torturer avant de l'achever ? Après c'était peut-être ce qu'il méritait après tout ce qu'il avait fait, bien qu'il pensait avoir payé d'avance d'être juste condamné. « Dis lui Mégane ! Dis lui de se taire ! » Criait-il. Le beau brun se plaquait le crâne contre le matelas en comprimant sa tête de sa main droite qu'il griffait de son autre main, il avait tellement mal qu'il ne savait plus quoi faire, sevré de la morphine qu'il consommait depuis un an, il n'était plus habitué à supporter ces migraines si violentes. Où était donc passé ce doux nuage sur lequel il s'était reposé quelques instants plus tôt ?

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MessageSujet: Re: Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬ Mégane & Judas Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬  Mégane & Judas EmptyDim 10 Fév - 17:20



Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien

Il n'était pas normal qu'un hôpital, que le personnel de l’hôpital ne fasse pas de recherche sur les antécédents médicaux d'un patient. Judas était un homme comme les autres, un patient comme les autres il était certes détenu, sans aucun doute dangereux mais, il avait des droits comme tous les autres. Mégane était outrée et l’infirmière le sentit bien. Déjà stressé de s'occuper d'un présumé coupable, il fallait en plus qu'elle se coltine la copine/fiancée/amante de l'homme. Le ton autoritaire, le regard aussi glacial qu'un iceberg de l’Antarctique, les menaces de renvois avait suffi pour qu'elle court chercher le médecin le plus compétent de l’hôpital, par chance il n'était pas au bloc opératoire, ni même en réunion, il ne prenait une pause après avoir diagnostiqué plusieurs personnes. Finalement, il verrait sa pause plus tard car, la blondinette essoufflée et paniquée l'avait contraint à la suivre. Quand ils arrivèrent, le soulagement se vit dans le regard de la ténébreuse brune. Le médecin fit les analyses, il posait des questions, il avait l'habitude c'était sa passion depuis toujours et qu'importe le client, riche, pauvre, démon ou ange, il soigner parce qu'il aimait cela. Mégane ne servait strictement à rien, ce n'était pas son domaine les analyses de sang, toutes ces machines qui faisaient bip-bip partout et l'odeur de médicament cela lui donner des vertiges, des migraines.Le médecin le secouait plus fort, il parler à Judas mais, celui-ci ne répondait pas malgré le regard inquiet et insistant de son amante. L’infirmière toujours présente indiqua qu'il prenait du fentanyl®. Még ne savait pas du tout ce que c'était mais, au froncement de sourcil du médecin ce n'était surement pas bon signe.
On ordonna à la blonde de chercher un autre médicament. Quoi ? Encore ?! N'avait-il pas pris assez de médicaments ? Au regard suspicieux de la professeur, le médecin lui conseilla de sortir de la chambre car, " je sais ce que je fais, n'ayez crainte" or, la demoiselle n'accordait pas sa confiance à quiconque mais, après des sermons subtils de la part du médecin elle fut toutefois contrainte de partir.
Encore le couloir, les murs blancs, les personnes aux visages décomposés, un vrai mouroir cet hôpital. Le toubib avait refermé la porte mais, sa voix porté jusqu'en dehors de la chambre, Meg l'entendait demander pourquoi Judas avait-il pris ses médicaments, la voix de Judas était trop faible pour que la brune l'entende. Enfin, la blonde fit son retour avec le matériel nécessaire, elle ignora superbement Mégane et referma la porte pour en ressortir quelques secondes plus tard pour fuir loin du dangereux homme et de la terrible colère de l'amante.

Deux heures plus tard, le médecin était parti, Judas était hors de danger et Mégane était de retour dans la chambre. On apprit que Monsieur Hawkins ne figurait aucun dossier médical. C'était bizarre, il ne prenait pas des médicaments par plaisir et puis d'abord qui pouvait lui en fournir ? Cette histoire n'était surement pas fini. Les talons à terre, son manteau sur ses genoux, recroquevillée sur le fauteuil près du lit la jeune femme grattaient des heures de tranquillité et de sommeils. Il était si tard... Ce fut un mouvement furtif provenait du lit qui la réveilla. Judas était enfin libre de ses mouvements à la demande de Meg et du médecin. Il n'était pas certain de la reconnaitre, il l'interrogeait, son amante lui adressait un faible sourire. L’infirmière une femme plus âgée que la première et bien plus aimable se tourna vers Judas. Soudainement, il prit sa tête entre ses mains et se mit à hurler à la mort comme si le moindre bruit lui transpercer les tympans. Autant l’infirmière que la professeur ne comprenait pas. Que se passait-il, qu'avait-il ? Még recula pour laisser la femme faire son boulot mais, cela empirer à chaque fois qu'elle parlait. À la demande de Judas, Mégane fit sortir l’infirmière et lui fit savoir que si la douleur ne se calmait pas elle irait elle-même chercher le médecin. Doucement, la jeune femme referma la porte et partit se remettre sur son fauteuil à pas de velours. N'osant pas parler de peur de causer de terribles maux à Judas, Mégane se taisait et réajustait son manteau/couverture sur elle.
© Belzébuth

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MessageSujet: Re: Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬ Mégane & Judas Ne pleures pas, les autres ne me font plus rien ▬  Mégane & Judas EmptySam 16 Fév - 14:39




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Ne pleure pas les autres ne me font plus rien

Megane & Judas

Le calme revenait doucement après cette agitation qui semblait violente, il gardait les yeux clos respirant avec douleur, oui c'était cette même douleur qui l'avait tiré de son sommeil. Les bruits des moniteurs à coté de lui, les bips stridents et le frottement de ses draps lorsqu'il bougeait, tout cela était particulièrement douloureux à ses oreilles. La lumière semblait traverser ses paupières pour lui brûler les rétines agitant son nerf optique prit en otage entre son cerveau et la tumeur, une douleur qui habituellement ne faisait rien avec les calmants, mais cette douleur était des plus horribles. On ne pouvait rien faire, juste apaisé cette douleur avec de la morphine parce qu'on ne pouvait pas l’opérer, c'était trop dangereux. On préférait le laisser souffrir de cette chose qui lui comprimait peu à peu les parties de son cerveau plutôt que de le tuer en essayant de lui épargner toutes ses souffrances. On lui avait proposé des chimiothérapies pour empêcher la tumeur d'évoluer et de grandir pour écraser son cerveau mais il refusait, il ne voulait pas être un légume pour finalement mourir. Dans les trois solutions il mourrait, il avait choisi la souffrance et la liberté. Le prix à payer était là. Replié sur lui-même, l'homme tenait sa tête entre ses mains, ce stupide maux de tête allait disparaître, il devait... C'était trop dur ! La porte s'ouvrait à nouveau, l'infirmière n'avait pas attendu l'avis de Mégane pour aller chercher le médecin, elle était compétente et savait que s'il arrivait quelque chose à Monsieur Hawkins sans qu'elle n'eut agit alors qu'elle fut la dernière personne soignante à avoir constaté son état, elle serait très mal. Alors sans faire trop de bruit le médecin urgentiste s'approchait de Judas et demandait à voix basse ce qu'il se passait et également d'ouvrir les yeux. L'homme fit alors une tentative en ouvrant progressivement les paupières mais la lumière le transperçait, il se tournait d'avantage, faisant violence à ses blessures sur le point de céder à nouveau. Le médecin baisait la lumière désarmé par le comportement de son patient qui refusait de communiquer. Après quelques minutes de réflexion, le médecin revenait avec une seringue qu'il injectait dans le flan de son patient, une nouvelle dose de morphinique parfaitement maîtrisée cette fois ci, on lui parlait mais il ne répondait pas, immobile contenant sa douleur comme il le pouvait pour la supporter. Juste des imbéciles dans cet hôpital ! Comme partout d'ailleurs ! Les yeux clos il semblait dormir, mais il entendait ce qu'il se passait autour de lui, il attendait que la douleur se taise enfin.

« Que c'est-il passé ? » demandait-il à l'infirmière lorsqu'il ouvrait de nouveau les yeux. « Vous ne vous souvenez pas ? Vous avez sauté d'une fenêtre. » répondait-elle d'une voix douce, il semblait réfléchir quelques instants puis se souvenait enfin du dîner, de la police, puis de la planque, du saut qui fut juste génial puis de l'hôpital, la douleur... « Ah oui c'est vrai... » Il se redressait alors, mais l'infirmière insistait pour qu'il reste au repos quelques heures, il soupirait lassé. Si on ne l'avait pas trainé jusqu'ici, jamais il n'aurait frôlé l'overdose de Morphine. Peut-être que s'il n'avait pas avalé tous ces médicaments n'en serait-il pas là non plus ; ou peut-être n'en serait-il pas là s'il ne faisait pas à ce point peur aux autres pour qu'ils décident de le shooter pour ne plus pouvoir être agressif, mais il refusait de faire son propre procès, c'était trop tard pour changer, et pourquoi faire ? Il tournait la tête vers la jolie brune qui était resté là, il était assez pâle et sur son torse luisait la transpiration qui résultait de sa lutte contre des douleurs incomprises par le corps médical du service des urgences. Est-ce qu'il devait dire quelque chose ? C'était elle qui lui avait sauvé la vie après tout non ? Mais peut-être ne se serait-il pas agité de la sorte si elle n'était pas venue lui faire la morale ! Pourquoi raisonnait-il de la sorte ? Il était perpétuellement en colère contre le monde entier et il se souvenait alors de ce calme qui l'avait envahi lorsqu'il eut prit trop de morphine, il s'était senti intouchable. « Je maitrise la situation... Tu devrais partir avant que les flics arrivent. » soufflait-il en fermant de nouveau les paupières, car une fois de plus la lumière faisait agiter avec nervosité ses pupilles, le nerfs optique était au premier front avec cette tumeur, le premier scanner avait montré qu'il serait atteint en premier par la compression ; Judas n'avait pas posé de questions mais il avait bien comprit, qu'un jour la lumière perdrait son sens dans ses magnifiques yeux azurés. Quand cela aurait-il lieu ? Demain, dans un mois ? Cela n'avait plus aucune importance, ses yeux avaient vu tellement de choses mais il semblait qu'il manquait une pièce à ce puzzle qui formait sa vie. Voulait-il vraiment qu'elle parte ? Non, mais il ne voulait pas qu'elle ait des ennuis par sa faute, pourquoi ferait-elle cela ? Ne venait-il pas de lui prouver que la vie n'avait aucun sens à ses yeux et que rien ne valait que l'on se torture pour lui car il ne le faisait pas lui-même ? Il ne maîtrisait rien, il était juste passif et cette situation le menait presque au regret de son geste, mais il refusait d'avoir de regret, il ne voulait pas de ce mot dans sa vie.

© Belzébuth
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